Vêtements à coudre sans patron – le livre

J’ai écrit un livre.

Ouaip… Un magnifique (en toute modestie!) ouvrage qui sera disponible sur les étagères des librairies le 19 juin prochain…

L’écriture a toujours été présente. Dans le choix d’un cursus littéraire, dans ces carnets moleskine noir que je trimballe dans mon sac a main, et par ce blog. Écrire et être lue. Très franchement, je suis toujours incrédule face à ce qui m’arrive… Je n’en parle pas souvent par ici, mais je ne suis pas vraiment le genre de personne bourrée de confiance en soi si vous voyez ce que je veux dire… Lorsque j’ai reçu ce mail intitulé « projet de livre » de la part de Mélanie Jean ( aka meilleure éditrice de tous les temps chez Mango Éditions) je n’y ai tout simplement pas cru. Lorsqu’on a un blog, et un tout petit peu de visibilité, on est souvent sollicité par des marques désireuses de faire du placement de produit. Ainsi j’ai été contacté pour des projets un peu foireux (une huile d’olive, des compléments alimentaires, des robes de mariée ou une planche à repasser, entre autre… eeuuuhh les gars?… je fais de la couture!…) auxquels je n’ai jamais donné suite.

Impossible que ce soit « pour de vrai ». Le livre a quelque chose de sacré pour moi. En écrire un, faisait partie de ces fantasmes auxquels on se prend parfois à rêver lorsqu’on imagine les choses que l’on aimerait accomplir dans la vie. Impossible. Il devait forcement il y avoir « anguille sous roche ». Les coordonnées de Mélanie sont en bas du mail, je vais l’appeler, nous verrons bien.

« Chez mango on aime beaucoup ce que tu fais et ta démarche de créer des vêtements sans patron, et nous voudrions savoir si tu serais intéressé pour créer un ouvrage sur cette thématique » … Wait… WHAAAAAT ?!!!

Danse de la joie dans ma tête.

Je me souviens encore très bien de ce premier échange que j’ai eu avec Mélanie. De sa douceur et de sa bienveillance. Nous avons commencé à échanger des idées, et puis un jour elle m’a dit « c’est ton livre, tu fais ce que tu veux » (re- danse de la joie dans ma tête!).

J’ai énormément réfléchis au contenu de cet ouvrage. Comme je vous le dit souvent par ici et sur Instagram: je n’ai jamais appris à coudre. J’avais envie que ce livre s’inscrive dans cette démarche, la vision d’une débutante pour les débutantes. 10 modèles époustouflants pour débuter la couture de vêtement. On y trouve ainsi des robes, des jupes, des hauts , un petit short, une veste et un manteau, avec l’idée de pouvoir faire évoluer chacun des modèles en raccourcissant une manche, en ajoutant un plis ou une fronce… Imaginer son dressing idéal, et pouvoir dire fièrement « c’est moi qui l’ai fait ».

Pour cet ouvrage, pas de photos, mais des illustrations que j’ai dessiné pour vous expliquer le processus de montage étape par étape, dont j’aime énormément le rendu! J’espère sincèrement que cette approche vous plaira…

« Vêtements à coudre sans patron » est un travail d’équipe, et qui de mieux pour photographier les tenues que je vous propose de réaliser que celle que j’appelle ma partnerincrime ?! J’ai nommé la talentueuse Charlène Pélut qui m’accompagne par ici depuis maintenant 4 ans et plus de 70 projets communs!

J’ai également eu la chance de travailler avec un partenaire incroyable: Pretty Mercerie sur ce projet, dont les textiles sont tous plus beaux les uns que les autres. Toutes les références utilisées sont détaillées à la fin du livre et je vous les recommandes chaudement en terme de qualité! Un grand merci à eux!

Vous pouvez dès à présent commander le livre auprès de votre librairie préférée, voire même de votre mercerie de quartier! Il y aura très certainement un concours organisé sur Instagram pour vous offrir un exemplaire et même un peu être un live sur lequel vous pourrez me poser toute vos questions en direct!

Je suis extrêmement impatiente (et un peu anxieuse il faut bien l’avouer!) de lire ce que vous en aurez pensé!

Affectueusement,

Alexandra

DIY Pyja Kimono Facile et sans Patron

Si comme moi, votre leggins porté pendant ces deux derniers mois de confinement vous sort par les yeux, succombez au Pyja Kimono! Chic et nonchalant il est le vêtement d’intérieur parfait pour chiller tranquille mais avec style…

Hyper rapide, il ne demande que très peu de notions de couture et est un projet idéal lorsqu’on débute !

Cet article dormait tranquillement dans mon ordinateur depuis quasiment un an lorsqu’une lectrice de mon compte instagram m’a fait remarquer qu’il n’avait jamais été publié… Une aubaine et un plaisir de retrouver cette jolie séance photo aux tons poudrés que nous avions réalisé avec Charlène au printemps dernier

Matériel:

180 cm de tissu // fil coordonné // Machine à coudre // Épingles, ciseaux, fer à repasser

Les mesures ici données seront à adapter à votre taille… Je mesure 1 mètre 56 et mon kimono est assez court…

Étape 1:

Prélevez Deux bandes de 12cm dans la longueur du textile (180) . Ces deux bandes assemblées entre elles serviront plus tard à réaliser l’encolure, le bas des manches et la ceinture.

Vous obtenez donc un très grand rectangle de 115cm. Pliez ce rectangle en deux et marquez le centre (en traçant à la règle ou en repassant tout simplement la pliure).

Tracez un triangle isocèle de 18 sur 25cm afin de créer votre encolure. Coupez la ligne du centre (uniquement sur la partie « avant »… attention!) et prélevez le triangle dans votre textile.

Étape 2:

Tracez les manches et le corps: Les manches de mon Kimono mesurent 30cm (au plis) le corps quant à lui mesure 40cm de part et d’autre en partant du centre.

Coupez l’excédent de tissu, épinglez puis piquez le dessous des manches et les cotés. Pour ce faire, commencez votre piqure en partant du dessous de la manche, n’oubliez pas de réaliser votre point d’arrêt, avancez tout droit jusqu’à arriver dans l’angle. Laissez votre aiguille plantée dans le tissu, soulevez votre pied presseur, retournez votre ouvrage de sorte à pouvoir continuer la piqure du coté de votre kimono, et rabaissez votre pied presseur! C’est tout! continuez ainsi tout droit, et n’oubliez pas de réaliser à nouveau un point d’arrêt!

Crantez l’angle de votre couture, et réalisez un point zigzag (ou un surjet) pour sécuriser votre couture et éviter que votre tissu ne s’effiloche.

Étape 3:

Sur votre grande bande de textile, repliez chacun de cotés à 0,5cm sur l’envers et marquez au fer à repasser. Repliez ensuite la bande en deux, sur l’endroit, de manière à créer un genre de biais géant. Prenez en sandwich les bords francs de votre encolure dans cette bande, épinglez et piquez « nervure » au plus près du bord. Réalisez la même chose pour vos manches. Ourlez le bas de votre kimono. Dans le reste de votre grande bande, créez votre ceinture!

TAAAADAAA

Munissez vous d’un bouquet de pivoines, d’un bon bouquin et d’un thé… Regardez par la fenêtre en pensant à tout ce que vous allez pouvoir faire après… et brulez ce satané leggins !

DIY chemise intemporelle en soie

Coudre une chemise était dans mon esprit une entreprise longue et laborieuse… Mais lorsque j’ai retrouvé (miraculeusement!) ce coupon de soie de quasiment deux mètres dont j’avais oublié l’existence dans mon stock de tissu, je me suis dit que cela serait un projet de confinement idéal… J’avais du temps(!), du tissu et même des boutons!

Ce projet de chemise a une fois de plus été réalisé sans patron. Pour ce faire j’ai simplement cloné une chemise de ma garde robe dont j’adore la coupe. Chacune des parties qui compose le vêtement a été patiemment reportée sur le tissu en y ajoutant les valeurs de coutures.  Pour ce faire, munissez vous de patience et d’un bon nombre d’épingles, positionnez votre vêtement bien à plat sur votre textile et tracez en simplement les contours. Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’idée de tracer directement sur le tissu, vous pouvez tracez le vêtement sur du papier journal que vous reporterez ensuite sur votre textile!

La forme du vêtement que j’ai choisi est volontairement oversize, un brin masculin/féminin, et je trouve que le rendu est parfait avec la soie que j’avais sous la main. Il y a un léger jeu de transparence, une fluidité féminine et délicate… Je suis absolument ravie du résultat! Le col officier que vous avez été nombreuses à plébisciter suite à un sondage sur Instagram est une excellente idée et confère à cette chemise son allure boyish… Succès total donc pour cette chemise que je suis impatiente de porter !

Coté technique, c’est l’occasion ici d’un petit level up… Mais je vous assures qu’il n’y a en réalité rien de bien compliqué… Nous aborderons la création d’une fente indéchirable, la pose d’un col et de poignets, et l’utilisation d’une couture anglaise…

Matériel:

2 mètres de textile fluide // du fil coordonné // 8 boutons // de la viseline

Étape 1:

 

Comme expliqué plus haut, copiez d’après votre chemise modèle les différentes parties du vêtement. Assurez vous d’inclure les valeurs de coutures ainsi que 6cm de plus sur les deux pans de devant pour les pattes de boutonnage. Vous obtenez ainsi deux devants, un dos (le mien se compose de deux parties sur la chemise qui me sert de modèle) deux manches, deux poignets (réalisé en double: donc quatre pièces de tissu) deux biais pour les fentes indéchirables ainsi qu’un col (lui aussi travaillé en double, qui se compose de deux bandes arrondies).

Étape 2:

L’idée sera ici les préparer chacune des pièces du vêtement avant l’assemblage:

 

– Repliez deux fois (sorte de très large ourlet double) les extrémités des deux pans  de devant pour créer les pattes de boutonnage. Réalisez une piqure nervure.

– La soie que j’ai utilisé ayant une très légère transparence, j’ai décidé d’utiliser une technique dont j’avais entendu parler mais que je n’avais jamais essayé: la couture anglaise. La couture anglaise permet de jolies finitions tant a l’extérieur qu’a l’intérieur du vêtement. Il s’agit en réalité de deux coutures, mais c’est d’une simplicité enfantine et je pense que c’est une technique que je vais beaucoup employer désormais… Pour réaliser une couture anglaise, vous positionnerez vos deux morceaux à assembler non pas endroit contre endroit, mais ENVERS contre ENVERS… Une première piqure à 0,5cm on retourne alors le vêtement (on repasse!) puis il suffit de réaliser une seconde piqure à 1cm cette fois ci. La première couture est prise dans la seconde et le résultat est parfait! Assemblez ainsi les deux parties de votre dos (en ayant pris le soin de créer un plis creux si vous le désirez auparavant) .

– Créez les fentes indéchirables de vos poignets en ajoutant votre biais. Cette partie était également une grande nouveauté pour moi et j’ai suivi les bons conseils de MOUNA . Préparez les bas de manches et réservez pour plus tard!

Étape 3

Assemblez à présent les devants au dos par les épaules en utilisant la technique des coutures anglaises décrite plus haut. Ouvrez votre chemise et positionnez, épinglez puis piquez (endroit contre endroit cette fois ci) les manches de votre chemise sur les épaules.

Repliez la chemise et assemblez ensuite les cotés et dessous de manches d’un seul tenant en utilisant une couture anglaise à nouveau.

Étape 4:

Les poignets et le col officier de ma chemisefonctionnent sur le même principe: Ils sont formés de deux pièces de tissus identiques (le dessus et le dessous), entre lesquelles j’ai été obligé d’inclure une bande de viseline thermocollante pour une meilleure tenue.

Assemblez le dessous et le dessus, endroit contre endroit, épinglez, piquez sur trois côtés : attention ici à laisser ouvert le côté qui sera fixé à la manche. Retournez  en pensant à réaliser un rempli et repassez! Insérez ensuite le bas de manche (ou le col) sur la manche, épinglez et piquez!

Réalisez vos boutonnières, cousez vos boutons et le tour est joué!

Tadam!

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Je suis vraiment navrée de la qualité de ces photos de confinement… Reviens CHARLENE

DIY robe trapèze à manches volantées d’inspiration sézane (facile et sans patron)

Depuis un peu plus d’une semaine maintenant, nous voila un peu forcés et contraints de s’adonner au SLOWliving… Nous nous sommes mis à ranger frénétiquement, à briquer dans tous les sens, nous avons bingewatché (eh ouai…) des séries, et passé bien trop de temps sur les réseaux sociaux…

Alors pourquoi ne pas profiter de cette période de ralentissement forcé pour réaliser quelque chose?! Les bienfaits des occupations créatives sont nombreux… et des tas d’études sur le sujet montrent qu’elles participent à nous rendre heureux … OUI OUI on parle ici ni plus ni moins que de bonheur… Alors prenons ce temps qui nous est donné (?!) , faisons marcher nos méninges, bricolons, détournons et fabriquons ! Et si vous ne ressentez pas exhalation et sérénité… eh bien vous aurez au moins occupé un peu de votre journée!

Dans cet article, j’avais envie de vous montrer comment réaliser une robe trapèze à manches volantées, très très inspirée de la Robe Janie chez Sézane dont le jeu de doubles volants sur les manches m’a immédiatement fait de l’oeil lorsque j’ai découvert leur nouvelle collection. J’ai remplacé la fermeture éclair du modèle dont je me suis inspiré par une accumulation de boutons et boutonnières dans le dos, mais encore une fois ici, c’est vous qui créez, c’est à vous de décider!Capture d’écran 2020-03-25 à 17.31.17

Matériel:

2 mètres de tissu // du fil coordonné // 8 à 10 boutons // un mètre ruban, des épingles, ciseaux, et une machine à coudre // Une blouse qui vous va bien.

Étape 1:

Découpez les différentes parties de votre future robe en utilisant votre blouse préférée comme guide. Pour ce faire: repliez la blouse en deux et positionnez la sur votre tissu également plié en deux et tracez-en les contours en rajoutant 1cm de valeurs de couture. Si votre blouse comporte une pince poitrine, n’oubliez pas de l’ajouter ! Afin de transformer la blouse en robe, rallongez la longueur autant que vous le souhaitez en traçant un prolongement en diagonale (si vous désirez comme moi obtenir une forme trapèze).

Découpez ainsi un devant, deux « demi »dos , deux manches et deux bandes de 10cm X la longueur de vos formes dos pour les pattes de boutonnage. Mesurez la largeur de vos manches à plat afin de tracer et découpez les cercles volants en utilisant cette formule: largeur de manches ÷ 3,14 = rayon du cercle (que l’on divise par deux pour obtenir le diamètre héhé!)

Par exemple pour une largeur de manche de 40cm on obtient un premier cercle avec un rayon de 6,34cm. On ajoute 10cm pour le second cercle (si on veut des volants de 10cm vous l’avez bien compris…). On trace et découpe ces deux cercles et on obtient une sorte de donut! Répétez la manipulation afin de créer vos 4 cercles nécessaires à la réalisation de vos volants.

Étape 2:

Préparez chacune de vos pièces avant assemblage des différentes parties de votre future robe.

Pour les deux pièces dos de cette robe on aurait pu se contenter de faire deux gros ourlets larges de part et d’autre, mais j’ai préféré ajouter deux bandes repliées en sandwich sur chacune des parties dos pour une jolie finition façon pattes de boutonnage. Réalisez également les ourlets des quatre « cercles volants ». La couture en courbe étant un peu délicate lorsque l’on manque d’entrainement, je vous conseille de réaliser une première piqure au point droit à 0,5cm du bord.  Pliez ensuite le tissu exactement sur la couture, sur l’envers, la geste étant ici facilité par la présence de la première piqure qui sert de guide! Repliez une seconde fois sur l’envers et épinglez avant de piquer à la machine!

C’est certainement l’étape la plus longue de la réalisation de cette robe… Mais nous avons du temps à revendre ces temps ci non?! PRENEZ votre temps, utilisez beaucoup dépingles et tout devrait bien se passer! Prélevez également 8cm sur la bas de votre manche. La bandelette ainsi extraite nous servira de bracelet de manche pour la pose des volants.

Étape 3:

Positionnez votre premier volant, endroit contre endroit, sur le bas de votre manche. Venez superposer le bracelet de manche sur cet assemblage épinglez puis piquez sur toute la largeur de la manche. Votre premier volant est assemblé! Répétez cette opération avec le second volant que vous épinglerez puis piquerez au bas de votre bracelet de manche! les deux volants se superposent joliment et vos manches sont prêtes à être assemblées!

Étape 4:

Réalisez vos pinces poitrines, puis positionnez vos dos sur le devant, endroit contre endroit. Épinglez, piquez sur le haut des épaules et aplatissez vos coutures au fer à repasser.

Étape 5:

Épinglez et piquez à présent vos manches, repliez et assemblez les cotés de la même manière.

Étape 6:

Mesurez votre encolure et prélevez une bande de 3cm dans le biais que vous épinglerez endroit contre endroit. Retournez le biais en réalisant un remplis sur l’intérieur du vêtement et piquez à 1cm. Réalisez vos boutonnières sur le dos de la robe et placez vos boutons. Un petit ourlet sur le bas de votre robe, et le tour est joué!

TadAaa  !

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Profitez d’un rayon de soleil pour parader sur votre balcon, en attendant de pouvoir exhiber ce sublime jeu de manches dans la vraie vie! Une chose est sure, j’ai bien hâte de pouvoir porter la mienne « pour de vrai »!

Prenez soin de vous et amusez vous!

DIY germoir à graines et son socle maison

J’adore les graines germées, que je consomme à peu près à toutes les sauces… allant de la salade d’été, saupoudré sur mes soupes l’hiver ou pour donner un peu de peps et de couleur dans n’importe quel petit plat. C’est plein de fibres , c’est ludique, gourmand et croquant…

Il y a peu de temps encore, je consommais des graines germées « toutes prêtes » que j’achetais dans le commerce sous forme de barquettes plastique… Mouai… Bof bof vous me direz (à juste titre!) …  Jusqu’a ce que je découvre (!) à quel point il est facile de faire germer ses graines à la maison, j’ai donc parcouru les internets à la recherche du tutoriel de germoir parfait… Des tonnes de solutions concernant le bocal dont on vient tantôt percer le couvercle en métal ou ajouter une gaze, mais rien, niet, nada concernant le socle sur lequel poser cette installation et permettre la germination…

En effet pour permettre une évacuation de l’eau en douceur et éviter qu’elle ne stagne dans le bocal, celui ci devra être légèrement incliné. Certains le pencheront simplement contre un autre objet, d’autres le placeront sur un égouttoir à vaisselle… Alors j’ai eu envie de vous proposer la création d’un socle pour accueillir vos bocaux et surtout les maintenir en position inclinée pendant tout le processus de germination!

Matériel nécessaire:

  • un tuteur en bambou
  • un sécateur
  • de la ficelle
  • un bocal en verre
  • un gros élastique en caoutchouc
  • un morceau de lin tissé épais ou une gaze de coton

 

Étape 1:

A l’aide d’un sécateur, coupez votre tuteur en 7 segments: 2 morceaux de 15cm// 3 morceaux de 10cm // 2 morceaux de 9cm. Attachez ensemble les deux morceaux les plus grands et les plus petits de sorte à créer des croix comme indiqué sur les photos ci-haut. Afin d’attacher solidement ces segments, créez des croisillons en enroulant votre ficèle.

Venez ensuite fixer un des morceaux de 10cm au centre des croix ainsi obtenues.

Étape 2:

Continuez ainsi en fixant les deux derniers morceaux de 10cm sur le haut puis en retour du bas (ce qui servira à maintenir le bocal une fois posé en équilibre sur le croisillon)

Étape 3:

Placez vos graines à germer dans le bocal et remplissez d’eau et tendez votre morceau de lin (ou gaze) à l’aide de votre gros élastique. Laissez ainsi toute une nuit avant de retourner le bocal et de le vider de son eau, puis placez le sur votre socle ainsi créé. Vous pouvez disposer une petite soucoupe en dessou qui récupèrera les éventuelles goutes .

Rincez , videz et replacez sur le socle deux fois par jour jusqu’a l’apparition de germes et de feuilles…

TAAaaaadaaAAA !!!

 

Vous pouvez à présent faire germer tout ce que vous voulez! Mes préférées (à titre personnel) sont les pousses d’afalfa, de radis, de tournesol (décortiqué) et de sésame! J’ai très envie d’essayer à présent les graines de moutarde ou de poireau ou même de roquette mais je n’ai pas encore réussi à en trouver (j’écume les magasins bios en vain!)

Le nombre de jours de germination dépendra du type de graine que vous voudrez voir germer. Il est conseillé, les premiers jours de garder les graines dans l’obscurité (de les recouvrir d’un torchon par exemple) et surtout de bien rincer deux fois par jour afin de les « dés- emmêler » et des les garder bien hydratés.

Merci à ma partnenaireincrime Charlène Pélut pour ses jolies photos si appétissantes! Manger du vert n’aura jamais été aussi ludique… Ce DIY est d’ailleurs totalement kids friendly (une fois que vous vous serez aquité de l’étape sécateur, si vous ne voulez pas manger quelques doigts coupés dans votre jolie salade de pousses germées…)… Voir leurs graines chaque jours un peu pousser, pour enfin les déguster, réconciliera peut être vos marmots avec les légumes… qui sait ?!

DIY jupe portefeuille la plus facile du monde (gratuit et sans patron)

Les jupettes quand les beaux jours reviennent, c’est super chouette! (phrase d’accroche la plus déplorable de l’histoire de ce blog les gars… je suis désolée!) Et celle ci va devenir (je vous le garantis!) la pièce essentielle de votre été…

On l’a vu depuis un moment déjà, la tendance est à l’enveloppement … Vous vous dites qu’est ce qu’elle me raconte? Je vous parle bien évidemment des Wrapdresses et wrapskirts qui font fureur en ces derniers temps!

Le principe est tellement simple que cela pourrait paraitre idiot, tu vois un burrito? c’est pareil: une bande de tissu que l’on enroule autour de son (joli) corps pour créer une jupe… Pas de pose de fermeture éclair, pas de prise de tête pour enfiler une élastique dans votre ceinture … Juste de toutes petites pinces plates de rien du tout pour ajuster le vêtement, un ourlet et une ceinture…  Et pour quel rendu!!!

Si vous me suivez depuis un petit moment, vous savez à quel point j’affectionne ce genre de coupes. Une forme qui marque la taille & flatte la silhouette comme jamais, une jambe qui s’échappe diablement féminine, irrévérencieuse et nonchalante… Une petite tenue qui sent bon l’été et qui pourra se porter de différentes manière: stilettos /caraco et boucles d’oreilles à pompon pour sortir le soir jusqu’au bout de la nuit versus tee-shirtblanc espadrilles/basquets ou sandales plates pour un look plus quotidien.

C’est vraiment LA jupe parfaite et je ne cesse de la porter depuis que je l’ai réalisée. D’ailleurs j’en ai cousue deux autres légèrement différentes, dont une identique en vichy coton mais qui n’a pas du tout le même rendu… Aussi si vous affectionnez le jeu de fluidité et de mouvement de celle que je porte sur les photos, je vous conseille le choix d’un tissu… fluide! Ici un crêpe marocain fleuri absolument canon (en toute objectivité cela va sans dire!)

Matériel nécessaire:

  • Tissu: longueur de la jupe désirée + 20cm (ceinture)
  • Fil coordonné
  • Epingles, ciseaux , compas & Machine à coudre

Si vous n’avez pas de machine à coudre, vous pouvez réaliser cette jupe à la main… Certes plus long, mais cette création ne représentant que très peu de couture, elle sera totalement accessible aux grandes débutantes qui ne sont pas encore équipées… Si tel est votre projet, vous pourrez même réaliser vos ourlets en utilisant du thermocollant textile spécial ourlets… Oui je sais, c’est un peu triché, mais vous pourrez dire fièrement que votre jupette est totalement « handmade »!

Etape 1:

La jupe se travaille sur la totalité de la largeur de la laie (140cm). Prélevez deux bandes de 10 cm qui vous serviront à la création de votre ceinture et tracez deux trait sur chacune des extrémités en partant d’un point choisit sur le bas de votre pièce de tissu en allant vers le haut. J’ai choisit une ouverture de 15cm. Gardez à l’esprit que plus vous couperez, plus vous dévoilerez (de jambe… et d’autre chose…). Tracez ensuite deux cercles afin d’arrondir les angles. Impossible de remettre la main sur mon compas le jour ou j’ai réalisé ma jupe, alors j’ai joué du système D en utilisant une coupelle comme guide 😉

Etape 2:

Divisez la largeur de votre laie en 3 (pour 140cm: 46,6cm) pour définir l’emplacement de vos pinces.  Marquez , épinglez et piquez celles ci. Les pinces se calculent en fonction de la « valeur à absorber » mais étant donné que cette jupe s’ajustera avec sa ceinture coulissante, je ne me suis pas trop embêtée et ai réalisé des pinces de 5cm sur 15cm. Si vous voulez être plus consciencieuse, calculez ces valeurs et reportez les sur votre tissu!

Réalisez un ourlet double sur le bas et les deux cotés de votre jupe.

Etape 3:

Assemblez vos deux bandes de tissu ensemble de sorte à n’avoir plus qu’une seule très grande bande. Avec un fer à repasser repliez chacune des bordures sur 0,5cm, puis pliez la bande en deux. Centre la ceinture sur la jupe épinglez celle ci prenant en  en sandwich le reste de l’assemblage! Réalisez une petite piqûre.

Sur l’un des deux cotés, créez une boutonnière dans laquelle vous pourrez faire glisser votre ceinture et ajuster ainsi votre jupe, parfaitement à votre taille, en coulissant!

Ma vielle machine à coudre (66 ans et hérité de ma grand mère) est vraiment très fatiguée et refuse tout bonnement le point zigzag, aussi j’ai réalisé mes boutonnières… à la main!

Et voila!

TAAAAaadaaAa !!!

Si comme moi vous souffrez d’une grosse obsession portefeuille, je vous renvoie à la réalisation de cette robe et n’oubliez pas de me montrer le résultat de vos cousettes! Vous savez à quel point cela me remplit de joie! Une petite photo, une publication sur instagram avec le #wherebeesarediy et vous ferez de moi la plus heureuse des blogueuses 😉

Crédit photo : the fantastic Charlène Pélut ❤

DIY It Bag de l’été 2019 – le sac à anses rigides

On le voit partout. Chaque marque y va de son interprétation … Le It Bag de l’été 2019 sera à anses rigides ou ne sera pas! Tantôt en bois, en bambou ou façon écaille de tortue, une anse circulaire que l’on vient caler au creux de son bras, comme un énorme bracelet, et une forme mi sac seau, mi sac rond. Je l’avais repéré l’année dernière déjà, dans un des look parfaits de la marque australienne Posse que je « suis » de très près et qui est toujours une source d’inspiration pour moi tant j’aime leur univers…- et l’avait immédiatement inscrit sur ma To-Do-List créative!

L’objet du délire, c’est le petit « bonsaï » du créateur californien Simon Miller. Du joli cuir, une fabrication française, un numéro de série gravé sur le cuir… Il a tout bon… Sauf les chiffres inscrits sur l’étiquette( que je ne remet pas du tout en cause, soyons bien clairs, c’est juste que j’ai envie de rester en bon termes avec mon banquier!) Il y a deux ans je vous montrait ma ré-interprétation d’un magnifique sac Alaïa et ce « make it or buy it » vous avait beaucoup plus, j’espère que celui ci vous plaira tout autant!

Materiel:

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  • Du nubuck (ou cuir, ou textille épais type ameublement) 30 cm environ
  • Un textile contrastant pour la doublure (même mesure)
  • deux anses rondes de 12 cm de diamètre du matériau de votre choix
  • Du fil coordonné, des épingles, ciseaux et une machine à coudre

Etape 1:

Découpez un cercle de 22 cm de diamètre ainsi que 3 rectangles de: 10×68 cm / 20x68cm et 3,5x environ 20cm.

Assemblez les deux grands rectangles sur la largeur, endroit contre endroit, et retournez pour réaliser une surpiqûre. Vous êtes alors en possession d’un grand rectangle.

Etape 2:

Epinglez ce grand rectangle tout autour de votre cercle (toujours endroit contre endroit) pour être certaine de bien positionner les coutures de votre sac. « Dé-épinglez » légèrement et commencez par la couture du coté. Re-positionnez vos épingles et réalisez la couture circulaire du fond du sac. Solidifiez éventuellement avec un point zig zag et retournez! Réalisez le même procédé pour la doublure.

Etape 3:

Sur le haut du sac prélevez une bande de 8cm. Positionnez la doublure à l’intérieur du sac. Réalisez les attaches de vos anses avec la bandelette de 3cm que vous repliez et piquez de part et d’autre. Glissez un morceau d’environ 5 cm dans chacune des anses. Faites un ourlet simple sur la bande prélevée.

Etape 4:

Dans un premier temps, épinglez la anse au sac (comme expliqué sur les photos) puis faites de même avec la bande prélevée un peu plus tôt, toujours endroit contre endroit. Piquez à la machine. Pour plus de solidité renforcez la couture des bandelettes qui soutiennent les anses.

Etape 5:

Il ne vous reste plus qu’a retourner et lisser les bords, cet éventuellement réaliser une surpiqûre !

TaaaAAdAaaaA !!!

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Je suis ravie de mon petit sac d’été qui matche totalement avec ma robe lolita bohème ! Pour la petite anecdote, après ce shooting dans les jolis cactus de Perpignan il a fallu que je retire à la pince à épiler les épines qui étaient venues se loger dans mon super sac à main…

Mais le jeu en valait complètement la chandelle tant les photos de Charlène Pélut sont magnifique! #vismaviedeblogueuseencarton 😉

Alors? Trop facile le It bag de cette année non?!

LolitaLAP hack version robe longue et bohème en lin – hacklamode2019

Comme vous le savez sans doute si vous me « suivez » sur les réseaux sociaux, j’ai récemment (et pour la première fois!) participé à un concours de couture sur Instagram, organisé par la maison Louis Antoinette Paris, et ayant pour but de « hacker » (comprendre détourner/ré-interpréter) un des patrons de leur collection: la robe Lolita.

L’idée est simple: Un modèle mis à disposition gratuitement par Louis Antoinette Paris et mille et unes possibilités pour rendre votre création unique! Je n’avais jamais participé à ce genre de challenge et j’ai trouvé l’expérience hyper enrichissante! J’ai adoré « suivre » ce hashtag, découvrir les univers et les astuces de cette communauté de nanas qui revendiquent fièrement #imademyclothes  même si c’était pour elles une première fois…

Car OUI cette robe est totalement accessible aux débutantes en couture. Les explications sont claires, et sa confection ne demande pas d’aborder des points trop techniques, et -surtout- elle est réalisable en un rien de temps!

Du coté du hack du modèle, j’avais réellement à coeur de conserver tels quels les jeux de plis et l’encolure du patron de base, que j’ai trouvé magnifiques, et qui font la signature du vêtement, les petits détails qui nous font penser « ah tiens, c’est une lolitaLAP ». Mon détournement à été plutôt simple et j’ai décidé de me concentrer sur l’allure générale du modèle, auquel je souhaitait apporter une connotation bohème et féminine. Une Lolita nonchalante donc, plus Marguerite Duras que Nabokov, et de ce fait l’emploi d’un textile brut et raffiné: le lin. Les dimensions de la robe ont été rallongées, j’ai créé une fente qui laisse entre-apparaitre une jambe et qui amène de l’aisance au vêtement. Afin de marquer d’avantage la taille, j’ai créé une ceinture façon Obi, plus large et qui se termine en feuille.

Coté Matériel :

  • 2 mètres de lin (rappelons que je mesure 1 mètre 56… Si vous mesurez 1 mètre 80 il faudra peut être ajuster ces mesures…)
  • du fil coordonné
  • de l’ourlet thermocollant
  • des épingles, ciseaux, un mètre ruban, une craie, un fer à repasser & une machine à coudre
  • les explications de réalisation de la robe Lolita

Etape 1:

Découpez le tissu. Prélevez deux bandes de 15 cm sur la largeur de la laie (150cm pour ma part) que vous utiliserez pour la ceinture.

Découpez deux rectangles de 65 cm x la longueur désirée (attention si vous ajoutez une ceinture, la robe -en toute logique- va remonter … ajoutez donc une bonne quinzaine de centimètre à cette mesure! Vous serez toujours à temps de raccourcir par la suite ou bien de réaliser un ourlet plus large!

Tracez les crans et repères comme indiqué sur le schéma .

 

Etape 2:

Superpositionnez vos deux morceaux identiques endroit contre endroit, épinglez et assemblez les deux cotés (qui seront en réalité l’avant et le dos ) puis aplatissez vos coutures au fer à repasser.  Faites glisser ces deux  couture au centre et assemblez à présent les épaules.

 

Etape 3:

En vous aidant d’un fer à repasser et d’épingles, marquez un ourlet double sur l’encolure et le passage des bras. Piquez cet ourlet à la machine.

 

Etape 4:

Comme indiqué dans les explications de Louis Antoinette Paris, on s’attachera ensuite à former les plis, en partant de l’encolure vers l’emmanchure. Pincez le tissu à 2cm, rabattre de 1,2cm et continuer ainsi de sorte à obtenir 9 plis, perpendiculaires à la couture de l’épaule. Marquez les plis au fer à repasser. Afin que mes plis restent bien en place, j’ai décidé de les fixer à l’aide de thermocollant textile.

Etape 5:

Essayez votre robe et déterminez l’emplacement et la profondeur de la fente. Taillez directement dans le tissu et réalisez un ourlet.

Etape 6:

Comme indiqué sur les images ci-bas, créez voutre ceinture Obi en découpant 2X la forme centrale et 4 fois la forme latérale. Assemblez les différentes pièces deux fois et positionnez ces deux formes identiques endroit contre endroit. Réalisez une couture tout autour en laissant quelques centimètres non cousus afin de pouvoir retourner la ceinture. réalisez un rempli et une surpiqûre. Enfin réalisez une boutonnière très large qui vous permettra de resserrer la ceinture avant de la nouer autour de votre taille!

 

TAaadddaaaAAa !

Robe #lolitalaphacklamode041

Je n’ai pas remporté de machine à coudre… Mais je suis ravie de ma création, qui me ressemble et que je vais beaucoup porter cet été (s’il arrive un jour!) je pense. Et puis je suis tellement satisfaite de cette séance photo réalisée par mon amie et partenaire in crime Charlène Pélut ! L’ambiance, les jeux de textures et de couleurs , la chaleur qui s’en dégage alors que les éléments étaient contre nous … Cette meuf est vraiment trop douée!

Allez faire un tour sur son compte instagram et sur son site! Vous y verrez les images des jolis projets de cette nana épatante! ❤

 

DIY porte bijoux minimal express

Je commence à posséder une belle petite collection de bijoux fantaisie, entre ceux que je fabrique, les bijoux de créateurs et les breloques de pacotille que j’aime porter occasionnellement, cela commençait à faire un sacré bazar qui s’accumulait dans la petite coupelle que je destine au « rangement » de mes bijoux…

Sauf que pour le rangement, bien évidemment, on repassera… Cela faisait quelques temps déjà que je convoitait l’idée de me fabriquer un petit porte bijoux afin d’exposer (façon j’ai 5 ans et je joue à la marchande) mes pièces préférées du moment… Avouons le, en plus de son coté (parfois) esthétique le but de ce genre d’objet est avant tout de pouvoir « ranger » tout ce petit monde & de pouvoir atteindre le « petit sautoir coquillage » sans devoir avoir à jouer du coude avec le collier multirangs et la manchette ciselée, ET graal du graal, sans avoir à passer un quart d’heure à démêler/dénouer ce dernier avant de pouvoir le porter…

Problème, les formes et matières des créations proposées dans ce sens ne me convenaient pas du tout. Il y avait bien le cuivre et le marbre mais je voulais avant tout quelque chose de très minimaliste. Faisant chambre commune avec un homme (un dur un vrai) je n’avais aucune envie de lui imposer l’étalage de quincaillerie version girly blinbling (il y en déjà assez dans ce registre avec le rayon entier de Sephora qui traine sur la cheminée en marbre…)

Et puis soudain: l’épiphanie ! Une échelle (… plus minimaliste tu peux pas) !

-« Oui mais quels matériaux? Deux tiges de métal fileté des boulons, des baguettes de bois percées au diamètre de la tige … Ah oui c’est pas mal ça… Wait y’a plus simple! Des baguettes de bois percés et de la cordelette! Ah oui c’est pas mal ça… WAIT Y’A ENCORE PLUS SIMPLE !!!! Oh oui! ça va être bien comme ça! »

Ce moment divertissant en immersion dans ma tête lorsque j’imagine un « truc machin », vous a généreusement été offert avec grand plaisir…

Materiel :

  • des pailles alimentaires  (chipées dans un bar pour moi)
  • un cordon de coton (type coton perlé)
  • une grosse aiguille
  • une paire de ciseaux
  • -optionnel- du masking tape et de jolies images

Etape 1:

Coupez la partie pliable de vos pailles dont vous n’aurez pas l’utilité

Etape 2:

Prélevez deux longueurs de fil de coton et réalisez un gros noeud sur chacune des extrémités. Enfilez votre aiguille et percez votre première paille à environ 0,5 cm du bord.Faites glisser la paille afin qu’elle vienne se positionner en butée sur le noeud.

Etape 3:

Réalisez cette opérations autant de fois que vous le souhaitez! Afin que l’espacement de vos « barreaux » d’échelle soient identiques (et donc droits une fois le porte bijoux positionné à la verticale) je vous conseille de créer un gabarit qui vous permettra d’obtenir des noeuds à intervalles réguliers. Pour ma part j’ai simplement utilisé un morceau de paille enfilé dans chacun de mes fils de coton.

TAAAAaaaddAAaa !!!

Crédit photo parma partenaire préférée: la fantastique, merveilleuse et trépidante Charlène Pélut ❤

DIY petite robe de printemps aux broderies berbères (sans patron)

Vous n’êtes certainement pas passé à coté de cette information capitale: la broderie revient en force… Ajoutez à cela un brin d’influences ethniques et berbères , une directe invitation au voyage, une gaze de coton toute légère et vous obtiendrez LA petite robe parfaite de demi saison… Elle annonce les beaux jours  et opère une séparation en douceur avec ce pull doudou que vous avez tant de mal à lâcher!

Depuis quelques temps déjà que j’avais envie de me lancer dans la réalisation d’une robe entièrement brodée. En commençant à créer mon mood board , je me suis très vite rendue compte qu’il allait falloir choisir une destination… car même si les motifs hongrois, les fleurettes colorées, les colors blocks d’influence aztèque et les motifs ethniques me faisait tous de l’oeil, les mélanger sur une robe, en plus du travail titanesque que ces broderies pouvaient représenter, faisait également tout de même beaucoup d’informations à assimiler…

C’est du coté du Maroc que j’ai décidé de retourner (vous vous souvenez sans doute de ma mini robe Kaftan (click) réalisée l’année dernière et qui ne m’a pas lâché de l’été…) avec un jeu de motifs mi graphique/ mi ethnique -comme tatoué- en noir sur un gaze de coton blanche.

Une réalisation plutôt simple, une ligne épurée qui supporte autant un perfecto et des talons les jours frisquets que des espadrilles et une veste en jean lors des belles journées 😉

Materiel:

  • 2 mètres de tissu
  • du fil à broder ( 2 pelotes de coton perlé n° 5 DMC pour ma part)
  • un crayon à papier (ou feutre textile)
  • votre tour de taille -10 cm d’élastique
  • des épingles, du fil, une machine à coudre et des ciseaux

Etape 1:

patron

Reportez le traçage de l’encolure sur votre textile et dessinez votre motif tout autour. Idem pour la jupe. Aidez vous pour ce faire des photos et indications en images. Brodez votre motif au point chainette.  Lavez votre textile de sorte à faire disparaitre les traces de crayon. La broderie peut sembler longue et fastidieuse, mais en réalité cela à été bizarrement assez facile et rapide pour ma part!

Etape 2:

Découpez votre encolure à 2cm de la broderie , rempliez et marquez avec des épingles avant de réaliser un ourlet. Ne lésinez pas avec les épingles dans les arrondis, cela vous faciliteras nettement la couture!

Etape 3:

Repliez le haut de votre robe en deux, endroit contre endroit et marquez les cotés et dessous des bras avec des épingles avant de réaliser une couture.

Etape 4:

Sur le bas de votre robe, réalisez un ourlet large (afin de pouvoir y glisser une élastique) sur la partie haute, ainsi qu’un petit ourlet sur le bas. Assemblez en « tube » (pour ma part j’ai ajouté une doublure à cet endroit car je craignais que le tissu blanc ne soit trop transparent) insérez ce tube sur le haut de la robe. Epinglez et piquez afin que le haut et le bas soient solidaires.

Etape 5:

En utilisant la technique qui vous convient le mieux (baguettes chinoises, épingles à nourrice, crochet ….)  insérez votre élastique dans l’ourlet de ceinture que vous aviez réalisé. Ajustez la tension si nécessaire, et fixez votre élastique en réalisant plusieurs passages de points zig zag à la machine! C’est fini!

TAAAAaaddAAAAa !

Il faut absolument que je vous parle de cette escapade ostréicole qui plante le décors de cette série de photos (de dingue!) réalisée par ma #partnerincrime célèbre et célébrée Charlène Pélut

Nous voila donc un samedi ensoleillé, de bon matin , prêtes à en découdre et à donner tout ce que nous avions, en direction du parc ostréicole de Leucate ou j’avais déjeuné avec l’amoureux et repéré une cabane absolument adorable…

La cabane des tontons donc. Du bois flotté, des « rideaux » de coquilles d’huitres, de jolies couleurs tantôt vives, tantôt lavées par la mer et par le vent (qui règne en maitre sur Leucate mais qui était absent ce jour là) une tonnelle ombragée, des filets de pêche et une atmosphère qui appelle franchement à la détente, en mode coquillages et crustacés. Nous nous approchons afin de demander l’autorisation de faire quelques clichés dans ce lieu fort hospitalier…

« Oh mais attendez! le prince va arriver! »

« Le prince? »

Le prince de la lagune mes amis! Un personnage si généreux, si passionné, si touchant et attendrissant, heureux de nous faire découvrir son royaume de nous parler de son métier, des huitres en forme de coeur qu’il a créé et dont il a le secret, de l’ostréiculture transmise dans la famille comme certains le font avec la vigne ou les terres. Une belle gueule burinée par le soleil, des tatouages -forcement marins- Christophe Guinot aka « le prince » est une de ces personnes dont la rencontre vous apporte tellement d’un coup que lorsqu’on le quitte on se demande « Mais que vient il de se passer?! »

Une dégustation improvisée sur la terrasse, seules au monde, avec « le petit coup de blanc » à 10h du matin,  je crois, sans hésiter, pouvoir vous dire qu’il s’agit des meilleures huitres que je n’ai jamais dégusté… Foncez y les yeux fermés, qu’il s’agisse de l’accueil ou de la qualité ❤

« La cabane des tontons » // et également « Chez cul d’oursin » – Parc ostréicole de Leucate – Rive droite